Dans cet article, on a décidé de vous en dire plus sur le rôle de l’intestin dans la santé globale, un organe souvent oublié. Or, la muqueuse intestinale est la plus grande surface de notre organisme. Cette surface est le siège de nombreuses activités vitales, comme l’assimilation et l’élimination.
L’intestin est certainement une des clefs de voûte de notre santé globale et nous avons pourtant tendance à négliger cet organe.
Quels sont les facteurs déterminants de la santé de l’intestin ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que les dysfonctionnements intestinaux sont parfois directement la source de nombreuses maladies. Entre autres, ils ont un rôle dans le développement d’un état inflammatoire chronique.
On sait que la littérature scientifique n’a jamais cessé de travailler sur le lien entre l’alimentation et la santé globale. Pourtant, ce n’est que plus récemment qu’elle s’est intéressée au lien entre nos intestins et notre santé globale.
Même si l’évidence est bien là, les études sont récentes et peu de gens en parlent.
Les facteurs déterminants de la santé du microbiote intestinal sont la diversité bactérienne, la diversité fongique (champignons) et virale (+protistes et archéobactéries).
Par ailleurs, l’absence de perméabilité intestinale va contribuer également à maintenir une bonne santé de l’intestin et de l’organisme.
Or, des altérations de la composition du microbiote, peuvent impliquer des problématiques de santé locale (et globale). Par exemple, l’inflammation chronique de l’intestin, (comme le côlon irritable, la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn), ou même le cancer du côlon.
Aujourd’hui, le rôle de l’intestin dans la santé globale commence seulement à être compris.
Comment la présence de bactéries peut-elle être positive pour la santé ?
L’évidence de la science permet de démontrer que nos intestins (grêle et colon), sont le siège de la vie d’environ 100 trillions de micro-organismes.
Cela représente 10 fois plus de bactéries que l’ensemble des cellules du corps humain tout entier !
Il existe entre 500 et 1000 espèces différentes de micro-organismes, qui sont bénéfiques dans la régulation du métabolisme. Elles agissent également sur l’exclusion des pathogènes et la bonne santé du système immunitaire. Pourtant, encore aujourd’hui, on croit à tort, qu’il faut éliminer à tout prix les bactéries et stériliser à tout-va.
Comment l’alimentation impacte la composition du microbiote ?
Des études récentes ont mis en évidence que les habitudes alimentaires, prises sur le long terme, entraînent des différences dans la composition du microbiote.
Par exemple, on observe des différences importantes entre les végétariens et les omnivores.
Par ailleurs, de grandes différences existent entre les populations qui ont une alimentation moderne, et les populations avec une alimentation plus « traditionnelle ».
L’observation consistait à analyser des groupes de population dans nos sociétés occidentales, qu’on a comparé avec des populations dites dans des pays « en voie de développement ».
Les observations ont donc mis en évidence de grandes différences dans la composition du microbiote.
Encore aujourd’hui, on ne sait pas très exactement comment l’alimentation impacte la composition du microbiote. Mais ce dont on est bien sûr, c’est qu’elle exerce bien un rôle. Et on sait également comment impacter positivement ou négativement la composition du microbiote.
Quelles sont les conséquences possibles d’une dysbiose, d’une perméabilité et d’une inflammation des intestins ?
La dysbiose, c’est le déséquilibre microbien qui peut avoir lieu au sein de votre microbiote.
On parle de plus en plus de l’axe intestin-cerveau. On sait aujourd’hui qu’une mauvaise santé intestinale a des implications mentales. Par exemple, certaines études ont mis en évidence que le brouillard mental, autrement dit la capacité momentanée de s’accrocher à la réalité, pouvait être impliqué par un mauvais fonctionnement intestinal.
Autre conséquence indésirable, et qui peut être expliqué par une mauvaise santé intestinale, sont les potentiels troubles métaboliques. Comme son nom l’indique, ce sont des perturbations du fonctionnement du métabolisme. C’est-à-dire que les processus qui permettent aux cellules de se nourrir et produire de l’énergie, ne fonctionnent pas correctement.
Par ailleurs, on parle de plus en plus du rôle de l’intestin dans le développement de certaines maladies auto-immunes (la maladie cœliaque, le diabète de type 1, la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn et la rectocolique ulcéro hémorragique) mais aussi dans des affections de la peau comme : l’eczéma, le psoriasis ou même l’acné par exemple.
Des pathologies (urinaires, vaginales, auditives, sinusoïdales) au niveau des autres muqueuses peuvent également se développer.
Comment assurer le bon fonctionnement de l’intestin pour une bonne santé globale?
Pour restaurer et maintenir un bon fonctionnement intestinal, nous devons mettre en place des stratégies pour rétablir un excellent fonctionnement de la barrière intestinale et du microbiote.
Cela semble évident car ce sont les facteurs déterminants d’une bonne ou d’une mauvaise santé intestinale.
En dehors du cadre précis du stress chronique et des infections intestinales, il existe des stratégies simples et efficaces à mettre en place accessibles à tous.
Comme par exemple :
- Supprimer de l’alimentation toutes les nourritures toxiques. C’est-à-dire qui contiennent des additifs particulièrement nocifs dont certains : exhausteurs, acidifiants, émulsifiants, conservateurs, colorants, épaississants.
- Supprimer les aliments qui contiennent des polluants en grande quantité. Comme les gros poissons, dont la chair contient souvent du mercure, des PCB, des pesticides. Mais également, les fruits et les légumes qui ont été exposés à de grandes quantités de pesticides. Ou encore, les viandes d’animaux qui ont reçu une alimentation toxique et inadaptée.
Vous pouvez aussi, en savoir plus, avec notre article sur l’alimentation.
Orientez-vous plutôt vers :
- Des aliments qui contiennent des fibres avec un potentiel de fermentation : fruits et légumes essentiellement.
- La consommation de probiotiques de haute qualité ou manger de la nourriture fermentée de qualité.
- La suppression (ou à minima la réduction) de la consommation d’antibiotiques
- La suppression des aliments trop riches en glucides, en sucre et de la nourriture industrielle
- La consommation d’acides gras de première qualité afin de lubrifier la muqueuse intestinale : huile d’olive, poissons gras, avocats, etc.
Conclusion
Désormais, nous ne pouvons plus nier le rôle de l’intestin dans la santé globale. L’absence de symptômes n’est pas synonyme de bonne santé.
Vous pouvez avoir une dysbiose ou une perméabilité intestinale dont les symptômes n’apparaîtront que des années plus tard. Ou même, être simplement asymptomatique (c’est-à-dire ne pas manifester de symptômes).
Quoi qu’il en soit, la santé de votre intestin est primordiale. Et l’équilibre de votre microbiote doit être maintenu, autant que l’imperméabilité de la membrane intestinale. C’est par des actions simples à mettre en œuvre, que vous pourrez agir. Et ça deviendra très vite des habitudes.
Bien entendu, le corps fonctionne de façon globale. Et il est important de rappeler que différents facteurs environnementaux jouent dans votre santé. Néanmoins, le rôle de l’intestin dans la santé globale ne doit pas être sous-estimé, ni complètement négligé comme c’est encore malheureusement souvent le cas.
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Leroy est coach sportif spécialiste de la transformation physique. Il est également le fondateur de Daie’s dont la mission est de vous accompagner grâce au coaching sportif. Objectif : vous aider à être plus en forme, améliorer votre santé globale et vous accompagner pour perdre de la masse grasse et gagner du tonus musculaire.